jeudi 3 septembre 2009

Merci !

Cliquez sur le titre !
Géniale et formidable illustration de la fonction du bodhisattva.
Merci à la réalisatrice Christine Rabette.

dimanche 24 mai 2009

marché aux puces de la pensée

J'ai acheté des fleurs qui ont pourri en quelques heures, en ai-je des fêlures ?
Faut-il siroter ses pleurs à même le coeur pour se regriser de la vie ?
L'un ne va pas sans l'autre et inversement.
Je suis dyslexique aux abords de la nuit.
Le son des choses sonne comme un bourg d'ornements.
Quand je fume un spliff, tout s'enspliffie.
Je chat-loupe avec toi, vais-je chat-virer ?
Le moins que l'on puisse faire n'est jamais suffisant.
A quoi ne sert pas ce qui ne sert à rien ?
Les grains de beauté des girafes sont géants.
Sonner l'heure ne se dit plus, donner l'heure non plus d'ailleurs.
Balayer devant sa porte les feuilles qui nous font la faveur d'y mourir.
Même la sève coure sous les arbres en hiver, il faut juste qu'elle monte, chaleureusement.
Aimer c'est créer petit à petit l'espace du territoire de l'autre.
Tout ce que je n'attends pas viendra à moi ou pas.
Un fruit tombe, voilà qui l'apaise en heures de suspension.
Est-ce que les fruits louent les arbres ?
Attendre, c'est comme mourir un peu.
Un croissant de ta lune qui est juste pleine.
Est-ce que je passe dans le temps s'il passe en moi ?
Sous venir qu'y-a-t-il ?
Cicatrice du ventre scellée dans le temps.
Sous pierre, un vilain jus de lagune.
Des rires, des larmes, des corps assoiffés.
Un jour il ne restera rien de tout.
Ma route a des pentes en côtes et certaines côtes en pentes, mais moins largement.
A chaque pas, j'évite la chute des pierres arrières.
Des odeurs d'herbes folles chatouillent encore le fil de mes pensées.
A chaque printemps je monte au ciel de ma marelle.
Je ne suis jamais sûre de rien mais ne doute pas de tout.
La coccinelle est morte d'hibernation.
Est-ce qu'après minuit vos six trouilles se transforment en cas rosses ?
J'ai du mal à croire qu'on puisse ne pas croire ou ne croire en rien.
Des peaux-pierres s'étirent vers l'horizon, sans fin, on n'y voit plus rien.
Des trolls de tapis, des fées de coins de lit, des nains de lino, chez moi, il y a.
Juste aimer la faiblesse sans craindre sa force.
A quand les 40 ans du premier pas de l'homme vers la femme ?
Des baisers au goût sauvage donne la louve.
Un, deux, trois, soleil, conter sans discontinuer.
Il y a une mine d'or au-dedans de moi, qui cherche fortune l'y trouvera peut-être.
La terre est trop petite pour s'initier à un certain voyage.
Ta clef dans ma serrure, est-ce une ouverture azurée ?
Est-ce que les étoiles peuvent sauter sans filet ?
Le tout enfoui de mon Eden remonte à la surface de mes os, mon ADN.
Est-ce que la femme-foetale vient avant la femme-enfant fatalement ?
C'est loin d'aller devant.
C'est long d'allier deux vents.
Apprendre de l'autre sans prendre c'est donner.
De loin ce qui est très grand semble tout petit, est-ce un versement proportionnel ?
Je désapprends de moi-même pour mieux libérer le moi qui aime.
A chaque pluie de toi en moi, je grimpe aux rideaux d'un arc-en-ciel.
Les bas côtés de la route permettent de mieux s'affesser, c'est bien non ?
Première à gauche, deuxième à gauche, troisième à gauche, quatrième à gauche, je tourne en rond.
Boire un cas lisse n'enivre pas.
Est-ce que les courbes d'un corps vallonné valent aux yeux aussi ?
Caresser est le doux langage de la peau.
Des portes qui ne s'ouvrent sur rien, des portes qui n'ouvrent rien, il y en a plein.
Les 9 vies du chat donnent le privilège de se croiser plusieurs fois.
Un graow de moi, pour toi.
Jeter l'argent par les fenêtres de l'Elysée.
Et s'envoler.

samedi 23 mai 2009

S, jeter des mots, là.











Un messaje la estrella
soleils
tierra la ultima ola
enfants vagues
musica
doux eden subliminal
amante del sol
étoiles la luna boca
en el cielo
mar a dentro les amants
firmaments de la noche el dia
mains el ojo
bouches soleils
el amor jambes
el sexo el pecho
va
jugador fesses el sabor
creux reins la espalda
la piel
viens
profundamente
el viento
tiens notes
el olor preciosa
ahora es el paraiso
porque tocar la Guitarra hombre
solta les maux !
S.
dans le désordre poser les maux pour que renaissent enfin les sens, S.

mercredi 18 mars 2009

quelques bonnes non-recettes autour de l'amour...

Peut-on faire l'amour entre deux tons ? c'est une question de musicien...
Est-ce que faire l'amour c'est forcément souffrir ? ... oups, ma dyslexie, je recommence : est-ce que faire l'amour c'est forcément s'ouvrir ? disons qu'en restant fermé(e) ça devient assez compliqué...
Faites l'amour sur un rocking chair pour éviter les montagnes russes, et pallier la guerre froide.
Faire l'amour dans son lit n'évite pas de pleurer des rivières ; testé et approuvé.
Est-ce que tailler une pipe dans une botte de foin c'est jouer avec le feu ? question of match.
Faire l'amour, est-ce un des buts de la faim ?
Vaut-il mieux faire l'amour comme une peau de vache que de croire au con-traire ? Meuh ?
Faire l'amour à l'anglaise, est-ce faire l'amour sans en avoir l'air ? en douce.
Faites l'amour sur un cheval à bascule, ça amortit les talons...
Pourquoi faire l'amour les yeux au fond des yeux puisqu'il nous rend aveugle ? En regardant de plus prés, le 6 clopes est roi.
Pour éviter de trinquer, faites l'amour déjà bourré(e) ...
Est-ce qu'avoir déjà trinqué empêche de se bourrer d'amour ?
Quand on s'est dénichés, faut-il faire l'amour à 4 pattes ? question de levrette.
Pour faire l'amour dos au mur il faut être acculée ... oups, et se retourner ?
Faire l'amour sur les chapeaux de roues n'évite pas le contrôle technique.
Faire l'amour sur la machine à laver n'essort pas les regrets.
Est-ce que faire l'amour dans un ascenseur avec un type qu'on vexe évite un trippe con-cave ?
Est-ce que faire l'amour à plus de 2 est signe d'addition ? je m'y soustrais.
L'amour en tête-à-tête n'affranchit pas d'un sac de noeuds.
Faut-il faire l'amour à tous prix pour s'épargner une crise ? Sold or stock option.
Faire l'amour entre 4 murs ne promet pas qu'il y a un Toi. One shot, c'est juste une prise "on".
Pour ne pas griller les étapes, faites l'amour micro-onde.
Pour que ce soit toujours le pied faut-il l'amour poète ? oh, ça c'est une idée.
Quand l'ange de l'amour est enrhumé, c'est le Cul-Bidon. Oui, c'est vrai.

dimanche 22 février 2009

voyage au pays de l'oubli qui revient

Les jours où je me demande de quoi je suis faite, ce qui me constitue, mes os, mon sang, ma chair, ma peau, ce qui anime les battements de mon cœur … chaque parcelle de ce « moi », oui, les jours où je me demande ce que je suis et d’où je viens, je mets le nez à la fenêtre et, la tête au vent, je me laisse emporter, je me plonge dans la voûte étoilée, me laisse aspirer et, ainsi, j’oublie qui je suis ….
Je traverse les nuages, comme un faisceau de vie qui retournerait à sa source, je pars vers « où je me souviens » …

Je me souviens, quand j’étais toute petite déjà - tout petit on est plus près de ce qu’on est – quand j’étais petite (si petite), tous les soirs, lorsque je cherchais à trouver le sommeil, presque en vain, les yeux mi-clos, au fond du lit tout mon corps s’enfonçait dans une masse géante de coton noir parsemée de milliards d’échos scintillants, comme une pluie infime de diamants. C’était une sensation étrange, comme un grand enveloppement, une sensation sourde, familière et angoissante.
Une lente descente ou une ascension vers un grand rien qui était tout.
Je n’étais jamais sûre que je m’éveillerais le lendemain matin, jamais sûre. Et, chaque nuit, sans la moindre exception, se jouaient en moi les mêmes sensations, les mêmes émotions, tout mon corps tremblait sous les draps pendant que je me laissais partir…
"Allez au dodo" me disait-on "c’est l’heure de dormir."
Que se passait-il donc pendant "l’heure de dormir" ?
Les yeux mi-clos, je me laissais emporter… vers où ?
Alors commençait le voyage, le voyage des éternelles questions … "qui suis-je ?", "qu'est-ce que je fais là ?", "où vais-je ?" ...

Puis, un peu plus tard, il y eu des nuits d’été, dans la chaleur andalouse, des nuits d’eden.
Etre deux ne changeait pas rien aux questions que je me posais, nez pointé vers le ciel étoilé, être deux doublait tout ce mystère.
Comment vivre en se sentant toute petite, si petite, infime, poussière et parcelle d’un je-ne-sais-quoi, une sensation d’infinité ?
Comment vivre sans perdre la raison au son lourd des battements de mes tempes ?
Comment vivre avec ce fracas dans la poitrine ?
Comment vivre dans cette tempête aux frontières des sens ?
Comment vivre sans savoir qui on née et pourquoi on née, là ?
Ouvrir ou fermer les yeux ne changeait rien au vertige des émotions qui parcouraient mon corps.
Se serrer. S’enlacer. Se blottir. Se fondre. S’engloutir. S’unir.
Atteindre le magique.
Ne plus avoir peur.
S’unir, remonter à la source, au point originel, atteindre en soi le point où se lève le soleil.
Laisser jaillir la joie, la joie de l’enfance, lâcher prise, et se laisser déborder, envahir.
La joie pure du coeur de l’enfant sauvage, érotique.
Souvent je refais le voyage au pays de l’oubli qui revient, je me souviens.
Sur le chemin de la voie lactée, même une toute petite poussière d’étoile est une étoile.

A tous ceux qui ont gardé un coeur d'enfant.
A tous ceux qui se reconnaîtront.
A mon pays de coeur.

bien pansé(e)

Par la blessure ouverte
ne peut couler le miel
ceux qui te disent le contraire
sont des marchands
d’entraves.

mercredi 14 janvier 2009

La clef

Il existe de multiples langages, une multitude de façons de communiquer, autant de codes que d'organismes vivants, de signes que d'espèces ; voire même, il existe des symboles, des langages dans les langages. Enfin, ça, cette complexité, c'est principalement pour les humains qui s'avèrent être souvent totalement handicapés en termes de communication ...
C'est à se demander, si, finalement, une certaine forme de conscience, voire d'intelligence, ne serait pas plutôt la source de ce "hand in cap" ?
Ce qui fait rougir l'étymologie du mot "intelligence" qui signifie "comprendre".
Là, faisons un constat quelque peu étrange et demandons-nous, finalement, qu'est-ce que l'intelligence ?
Comprendre, fondamentalement ?
Et là, vlan, ça se gâte un peu plus, puisque, comprendre est : "saisir ensemble" ... Ah.
Comprendre, multi-vision 360° qui embrasse tout ?
Merde... On en est loin, étant donné l'état dans lequel nous avons mis le Monde, notre monde, notre Terre, notre planète bleue, vibrante, vivante.

Parfois, j'aimerais comprendre le chant des oiseaux ; pas de tous les oiseaux, de certains oiseaux, des oiseaux migrateurs, parce qu'ils ont sans doute tant à conter sur leurs voyages. Que peuvent se dire les fleurs, à la venue du printemps, pistillement ? De quel miel est l'écriture des abeilles, comment s'entendent les fougères avec les pieds dans l'eau ? Que disent les feuilles rousses aux arbres qu'elles quittent pour des bourrasques de vent : "Je t'aime, mais il me faut partir pour que tu continues à vivre !" ?
Ainsi, perpétuellement, au rythme des saisons, comme un éternel ballet, des ondes en tous genres s'échangent, circulent, valsent, de vie à vie ; totalement invisibles les unes aux yeux des autres, des milliards de conversations se croisent dans l'espace et le temps.

Flash back. Il m'est arrivé souvent, très souvent, d'avoir de grandes conversations avec le Love Cat qui est le double du Smart Cat ou du Chat good vibration ou de tant d'autres chats que j'ai peints, puisque je n'ai eu pour tous qu'un seul modèle qui posa pour moi, un modèle totalement unique, en somme.
Poser, voilà bien le propre du chat.
Pendant nos longues conversations - qui pouvaient d'ailleurs vriller en semblant d'engueulades - et malgré nos codes de langages radicalement différents, le Love Cat et moi, nous nous comprenions, nous nous entendions, nous nous écoutions. Sans le moindre doute.
La plupart du temps, nous finissions par être tout à fait d'accord sur mille et une petites choses, comme "les cailloux de ma litière sont crades", "donne-moi à bouffer", "gratte-moi le menton", "si tu crois que tu vas rester au téléphone des heures avec ta copine sans que je m'en mêle, tu rêves...", "c'est à cette heure là que tu rentres ?", "avec qui étais-tu ?" et toute une longue série de transmissions de pensées qui firent de moi, en quelque sorte, la reine des femmes de chat ...
Bref, Le Love Cat, alias le Smart Cat alias Le chat good vibration, savait s'adresser à moi, et moi à lui, sans l'ombre d'un doute.

Ainsi, malgré nos langages différents, le Love Cat et moi avons vécu une relation intense, une vraie relation, avec de vraies engueulades, d'excellents fous-rires, de doux moments d'égarements, des câlins à profusion, des coups de griffes, de gueules, des miaow gutturaux, des parties de cache-cache, des farces, des oeillades complices, des peurs, des jalousies passagères, des dialogues nocturnes, des tapes au cul, et tant d'innombrables choses, profondes et tendres, qu'elles sont, pour lui comme pour moi, gravées dans nos vies pour l'éternité.

Intuition, 6è sens, ressenti, perception, émotion, interprétation, vibration, onde, ... ?
Peu importe. C'est universel.
Le Love Cat avait la clef. Le Love Cat était la clef.
Parce que le coeur, c'est la clef.

dimanche 11 janvier 2009

Somme of goude (ré)solutions for a new life en année 9

Donc, cette année, je décide de …
Ne râler que 182,5 fois, c'est-à-dire uniquement un jour sur deux.
Ne plus attendre qu’un nain connu m’offre des fleurs, de tester l’effet magique d’Impulse ou de me les offrir moi-même pour ne pas être déçue.
Ne plus dire « WOooooh putain ! » toutes les 3 phrases en dehors du périmètre du bois de Boulogne et de remplacer par « putain ! » tout court.
Monter sur la balance toute habillée une fois sur deux pour me faire croire que j’ai maigri.
Ne plus traiter de connards les trous du cul en 4x4 mais de les traiter juste de trous du cul.
Ne pas reprendre un chat, même si j’en meurs d’envie pour la ronron-thérapie, et que ça me changerait des dialogues avec mon cactus.
Ne jamais lâcher l’affaire, quelle que soit l’affaire.

Je décide aussi de …
Brûler toutes mes listes de résolutions prises de 2000 à 2008.
Continuer à trouver que le rose pâle est la couleur du jambon de Paris.
Dire « non merci MADAME ! » aux jeunes apprenties pharmaciennes d’à peine 18 ans qui voudront me fourguer des échantillons de crème anti-rides au collagène.
Commencer à penser que la pluie ne mouille pas quand je suis en scooter sous l’orage, pour voir si je m’auto-sèche avant d’être enrhumée.
D’aller une seconde fois chez le coiffeur…
De voter aux européennes.

Et, à nouveau, je décide …
De m’acheter une moto.
De savoir voir, écouter, accueillir.
De trouver les mots qu’il faut.
De viser le zénith, intérieurement.
D’être prête à tout.
De n'être jamais vaincue par moi-même.
De ne jamais céder un millimètre de territoire à la peur, cette garce qui verrouille tout.
Et de trouver toujours du courage.

Je me promets de …
Croire que les auteurs des dialogues d’Alison et Jo Dubois dans Médium sont un couple dans la vraie vie, et que le couple qu’ils font exister existe réellement.
Rebaptiser mes bouillottes avec des noms de chiens, comme Couilledor, Bouldodor ou Caninovor, et de ne pas avoir peur de finir seule et dévorer par eux, comme Bridget Jones avec son berger allemand.
Voir le verre à moitié plein et même doublement, surtout quand je décide de finir totalement éthylisée.
Choisir de partager ma vie plutôt avec un mec qu’avec un chat, même si le chat communique vachement mieux ses sentiments qu’un mec (Hélas, le chat ne passe pas non plus l’aspirateur, laisse des poils partout et non pas principalement dans la baignoire ou le lavabo … Par contre, l’avantage est que le chat ne pisse pas autour de la cuvette des toilettes, mais bon, en même temps, les cailloux … ce sujet demande une longue réflexion qui se poursuivra au moins jusqu’en 2010 …).
Trouver que de prendre un demi râteau c’est un très bon début pour cultiver mon jardin.
D’arrêter de chercher midi à 14h, parce que c’est à 13h30.
De ne jamais oublier que le soleil est toujours derrière des nuages.
D’apprendre à George Clooney à dire « euh…. à qui le tour ? » pour que les copines en profitent.
Ah, et d'aider Obama à sauver le monde dès qu'il entre en scène le 20 janvier (en même temps, on l'a pas totalement attendu, mais bon, nous ne sommes pas sur le même terrain de jeu ... Voir gicler W, quel pied. Et nous, pour l'après nain de jardin hyper-actif et névrosé, on a qui ? arf)

Également, je fais et refais le vœu de …
Douceur.
Continuer à travailler de moins en moins pour gagner de plus en plus, ce qui entre en résonance avec « donner le meilleur de soi-même en étant payé(e) à sa juste valeur ».
Continuer à penser que d’avoir pour meilleur ami le mec qui est dans son lit c’est quand même l’idéal, parce qu’à 2 tout est pire en mieux (à comparer avec dormir chat + ronronthérapie + poils, ouhlala …).
Dire aux gens que j’aime que je les aime.
Cultiver l’amitié, encore plus, encore mieux.
Câliner les cicatrices, les miennes et celles des autres, avec la chaleur du baume du cœur.
Continuer à faire fleurir mes rêves.
Distribuer des sourires.
Mettre de la couleur.
Vivre - aussi - en tant qu’artiste, reprendre mes projets et continuer à ...
Donner sans compter.
Être comme si c’était le dernier jour de ma vie.

Et,
Flinguer l'inertie.
Avoir des jeux de mains qui sont en réalité l’antithèse des jeux de vilains.
Toucher des paires de fesses, parce que c’est rond et que ça porte bonheur.
Continuer à aérer la vie.
Toujours espérer.
Toujours oser.
Toujours dépasser mes limites.
Ouvrir ma vie encore en plus grand, au-dedans, pour vivre encore plus grand au-dehors.
Etre libre, de moi-même.

Et, plus que tout, de continuer à vivre, ici et maintenant, où tout est possible en un instant de vie.
De vie à vie, de coeur à coeur, une seule pensée traverse l'univers.
Bouddhiquement vôtre.

Merci à Daisaku Ikeda, mon maître en cette vie, qui, en ce début d’année, cite des écrits de Johann Wolfgang von Goethe :
« « Comment puis-je vivre heureux et longtemps ? »
Soyez toujours à la recherche de ce qui est le plus élevé :
Ce qui est élevé et inconnu apporte tant,
Et le temps et l’éternité ne lui imposent aucune limite. »

mardi 6 janvier 2009

Clair-obscur

La force de chaque personne est d'avoir une faille
par où peut passer la lumière.

dimanche 4 janvier 2009

samedi 20 décembre 2008

Le chat peint de noël

Comme tout le monde sait que je suis une grande fan des Noyeux Joëls, voilà donc un sublime effort de ma part pour glisser quelques mots et partager avec vous mon chapin de noël.
Et à J- 5 d'un Noyeux Joël 08 où la lumière enfin va allonger son temps de palabre, trinquons d'ores et déjà à la montée du printemps.
Je vous fais des bisous d'hiver et variés car chacun chope le sien.
Tendrement.
Piou.


mercredi 17 décembre 2008

Laisse tes mains sur mes anses ...

Etre une sacoche de voyage et se faire caresser le cuir, oui, mais dans certaines conditions.

Ciel, mes bouillottes !

Bon, rien ne va plus, on voit mes bouillottes partout.
Oui, parce que j'ai 3 bouillottes, 1 pour les pieds (qui dit "what else" tout le temps), 1 pour le ventre (qui traine en australie en ce moment), 1 pour le haut du dos (Mr .... finalement, peut-être la meilleure, personne ne la réclame en ce moment et je tairai donc son nom !).
Hé Oui, 2 de mes bouillottes sont respectivement les n°2 et 3 de ce glorieux palmarès ...
A la lecture, pour l'achat d'une 4è bouillotte, j'hésite encore ... Tout comme j'hésite aussi pour son point de chute : le bas du dos, la poitrine ou la tête ?
Il me faut attendre l'outsider, celui de la onzième position.
PS : non les copines, je ne prête pas mes bouillottes !

mardi 16 décembre 2008

Un certain regard
















Ce qui nous arrête, ce qui nous freine, nous bloque, nous anéantit, génère nos peurs, ce sont nos idées packagées, nos formatages, nos points de vues égocentriques sur les mondes qui nous entourent.
Pour revoir l'éclairage, s'égocentrer ou s'ouvrir l'accès au bonheur, quelques recettes : grimper aux rideaux, marcher sur la tête, reculer pour mieux sauter, tâter le terrain, toucher du doigt, perdre la boule, parler à coeur ouvert, s'envoyer en l'air, jouer au chat et à la souris, avancer à la queue leu leu, tendre l'oreille, tirer des plans sur la comète, se promener bras dessus bras dessous, se retrouver dans de beaux draps, s'emmêler les pinceaux, donner sans compter, prendre le taureau par les cornes, soulever des montagnes et s'en donner à coeur joie.

dimanche 30 novembre 2008

Sans papier(s) ?














Eté 2006, je sillonne Boulogne et les terrains Renault qui ressemblent à une ville rasée par une guerre, encore une, économique. Je tombe rue Kermen sur le foyer africain, ils sont tous dehors, rayonnants, colorés, joyeux, et j'aperçois une affiche... Tilt.
J'en branche 2, leur explique que je veux les photographier devant l'affiche et pourquoi. A l'époque, ils avaient joué le jeu en souriant, et aussi, fiers d'avoir été "choisis", fiers de plaire, fiers qu'on s'intéressent à eux, simplement, contents ; je leur avais expliqué que, pour moi, c'était, avant tout, un acte politique.
Ils ont dit OK.
Poignées de mains, sourires, bisoutages.
Je pense à eux à chaque fois que je repasse devant l'endroit où ils ont pris la pose.

Et aujourd'hui, où est-ce qu'ils sont ?

Karma-Sûtra

De génération en génération,
certains sont prêts à tout pour
être aimés.

samedi 29 novembre 2008

The way I feel



ça va comme tu veux mon coeur ?

Tu veux une patate ?
Ecrase !
Purée, tu m'énerves !
Va donc te faire frire !
Espèce de tubercule du dimanche ...
Quel beau Hachis, c'est Gratiné.
I need a patate douce.
In the mood for love.

dimanche 23 novembre 2008

La vie commence à 60 ans


Et ce n'est pas notre Che Guevarette de balcon qui me contredira !
Hasta
la
Victoria
siempre.
(-:

Famille royale


Mais non ce n'est pas un congrès du parti socialiste ...

Des bancs d'ânes
aux
débandades,
il n'y a qu'un pas.

Boat people
















Continuera-t-on à voir ça à l'ére Obama ?

Effets d'eiffel

Novembre 2008.
Trock'à'd'héros.
Il fait un froid de gueux.
Un vent à stalactiter les lobes d'oreilles.
Mais c'est super beau.
Une ribambelle d'africains vous la vend - The eiffel Tower - clignotante, à un, deux, 10 zeuros, selon la tronche du touriste.
Entre les rangées de statues dorées au garde-à-vous-à-vue, face à la grande Bleue Klein, je suis bien.
La Sophie n'est pas loin, elle aussi elle mitraille.
Touristes dans Paris by night, en définitive, c'est loin d'être mal.
Je me sens géantement toute petite, et c'est bien.
Européennement nôtre.

I have a dream ...


novembre 2008.
Et le monde entier compte sur lui.
Même devant la fontaine à Saint-Michel.

No comment.