elle : "Je t'assure chéri, là, je vais avoir beaucoup de mal à t'embrasser !"
lui : "... ..."
elle : "Comment ? qu'est-ce que tu dis ?"
lui : "... ..."
elle : "Ecoute, parle plus distinctement, on va pas y arriver là !"
lui : " .... !!!"
elle : "Et tu t'énerves, en plus ! Bouge pas, je reviens."
elle revient avec un ouvre-boîte à la main ...
lui, gigotant : " ... !!! ... !!! "
elle : "T'en fais du bruit là-d'dans ! Tu parles, t'étouffe oui ! N'aie pas peur, laisse-moi faire."
lui qui s'agite comme un fou dans un grand bruit de ferraille : "!!!!!!!"
elle : "Hé, ho, calme-toi ! Tu me fais confiance ?"
lui, cette fois, gesticule dans tous les sens, comme un malade, ses mains agrippées à sa tête : " ... ! ... ! ... !!! !!! !!! !!! "
elle : "Remarque, de toute façon, t'as pas trop l'choix."
lui, s'énervant encore plus, commence à décrire des grands cercles avec ses bras ; il lui fait signe de s'en aller "!!!!! !!!!! !!!!!"
Et, tout à coup, encore plus brutalement, en essayant d'arracher le casque de son armure, il la percute d'un coup sec, elle tombe violemment à terre !
elle se relève, pose l'ouvre-boîte, tapote le casque puis tourne les talons : "Heureusement que ça rouille ces trucs là ..."
Cet saynète est dédiée à toutes les armures masculines (*) et à toutes les femmes qui s'y cognent.
(*) Le chevalier à l'armure rouillée - Robert Fisher, Ed. Ambre et lumière
Photo prise aux Puces de St Ouen, août 2007