dimanche 30 novembre 2008
Sans papier(s) ?
Eté 2006, je sillonne Boulogne et les terrains Renault qui ressemblent à une ville rasée par une guerre, encore une, économique. Je tombe rue Kermen sur le foyer africain, ils sont tous dehors, rayonnants, colorés, joyeux, et j'aperçois une affiche... Tilt.
J'en branche 2, leur explique que je veux les photographier devant l'affiche et pourquoi. A l'époque, ils avaient joué le jeu en souriant, et aussi, fiers d'avoir été "choisis", fiers de plaire, fiers qu'on s'intéressent à eux, simplement, contents ; je leur avais expliqué que, pour moi, c'était, avant tout, un acte politique.
Ils ont dit OK.
Poignées de mains, sourires, bisoutages.
Je pense à eux à chaque fois que je repasse devant l'endroit où ils ont pris la pose.
Et aujourd'hui, où est-ce qu'ils sont ?
samedi 29 novembre 2008
ça va comme tu veux mon coeur ?
Tu veux une patate ?
Ecrase !
Purée, tu m'énerves !
Ecrase !
Purée, tu m'énerves !
Va donc te faire frire !
Espèce de tubercule du dimanche ...
Quel beau Hachis, c'est Gratiné.
I need a patate douce.
In the mood for love.
Espèce de tubercule du dimanche ...
Quel beau Hachis, c'est Gratiné.
I need a patate douce.
In the mood for love.
dimanche 23 novembre 2008
Famille royale
Effets d'eiffel
Novembre 2008.
Trock'à'd'héros.
Il fait un froid de gueux.
Un vent à stalactiter les lobes d'oreilles.
Mais c'est super beau.
Une ribambelle d'africains vous la vend - The eiffel Tower - clignotante, à un, deux, 10 zeuros, selon la tronche du touriste.
Entre les rangées de statues dorées au garde-à-vous-à-vue, face à la grande Bleue Klein, je suis bien.
La Sophie n'est pas loin, elle aussi elle mitraille.
Touristes dans Paris by night, en définitive, c'est loin d'être mal.
Je me sens géantement toute petite, et c'est bien.
Européennement nôtre.
Trock'à'd'héros.
Il fait un froid de gueux.
Un vent à stalactiter les lobes d'oreilles.
Mais c'est super beau.
Une ribambelle d'africains vous la vend - The eiffel Tower - clignotante, à un, deux, 10 zeuros, selon la tronche du touriste.
Entre les rangées de statues dorées au garde-à-vous-à-vue, face à la grande Bleue Klein, je suis bien.
La Sophie n'est pas loin, elle aussi elle mitraille.
Touristes dans Paris by night, en définitive, c'est loin d'être mal.
Je me sens géantement toute petite, et c'est bien.
Européennement nôtre.
Inscription à :
Articles (Atom)