dimanche 24 mai 2009

marché aux puces de la pensée

J'ai acheté des fleurs qui ont pourri en quelques heures, en ai-je des fêlures ?
Faut-il siroter ses pleurs à même le coeur pour se regriser de la vie ?
L'un ne va pas sans l'autre et inversement.
Je suis dyslexique aux abords de la nuit.
Le son des choses sonne comme un bourg d'ornements.
Quand je fume un spliff, tout s'enspliffie.
Je chat-loupe avec toi, vais-je chat-virer ?
Le moins que l'on puisse faire n'est jamais suffisant.
A quoi ne sert pas ce qui ne sert à rien ?
Les grains de beauté des girafes sont géants.
Sonner l'heure ne se dit plus, donner l'heure non plus d'ailleurs.
Balayer devant sa porte les feuilles qui nous font la faveur d'y mourir.
Même la sève coure sous les arbres en hiver, il faut juste qu'elle monte, chaleureusement.
Aimer c'est créer petit à petit l'espace du territoire de l'autre.
Tout ce que je n'attends pas viendra à moi ou pas.
Un fruit tombe, voilà qui l'apaise en heures de suspension.
Est-ce que les fruits louent les arbres ?
Attendre, c'est comme mourir un peu.
Un croissant de ta lune qui est juste pleine.
Est-ce que je passe dans le temps s'il passe en moi ?
Sous venir qu'y-a-t-il ?
Cicatrice du ventre scellée dans le temps.
Sous pierre, un vilain jus de lagune.
Des rires, des larmes, des corps assoiffés.
Un jour il ne restera rien de tout.
Ma route a des pentes en côtes et certaines côtes en pentes, mais moins largement.
A chaque pas, j'évite la chute des pierres arrières.
Des odeurs d'herbes folles chatouillent encore le fil de mes pensées.
A chaque printemps je monte au ciel de ma marelle.
Je ne suis jamais sûre de rien mais ne doute pas de tout.
La coccinelle est morte d'hibernation.
Est-ce qu'après minuit vos six trouilles se transforment en cas rosses ?
J'ai du mal à croire qu'on puisse ne pas croire ou ne croire en rien.
Des peaux-pierres s'étirent vers l'horizon, sans fin, on n'y voit plus rien.
Des trolls de tapis, des fées de coins de lit, des nains de lino, chez moi, il y a.
Juste aimer la faiblesse sans craindre sa force.
A quand les 40 ans du premier pas de l'homme vers la femme ?
Des baisers au goût sauvage donne la louve.
Un, deux, trois, soleil, conter sans discontinuer.
Il y a une mine d'or au-dedans de moi, qui cherche fortune l'y trouvera peut-être.
La terre est trop petite pour s'initier à un certain voyage.
Ta clef dans ma serrure, est-ce une ouverture azurée ?
Est-ce que les étoiles peuvent sauter sans filet ?
Le tout enfoui de mon Eden remonte à la surface de mes os, mon ADN.
Est-ce que la femme-foetale vient avant la femme-enfant fatalement ?
C'est loin d'aller devant.
C'est long d'allier deux vents.
Apprendre de l'autre sans prendre c'est donner.
De loin ce qui est très grand semble tout petit, est-ce un versement proportionnel ?
Je désapprends de moi-même pour mieux libérer le moi qui aime.
A chaque pluie de toi en moi, je grimpe aux rideaux d'un arc-en-ciel.
Les bas côtés de la route permettent de mieux s'affesser, c'est bien non ?
Première à gauche, deuxième à gauche, troisième à gauche, quatrième à gauche, je tourne en rond.
Boire un cas lisse n'enivre pas.
Est-ce que les courbes d'un corps vallonné valent aux yeux aussi ?
Caresser est le doux langage de la peau.
Des portes qui ne s'ouvrent sur rien, des portes qui n'ouvrent rien, il y en a plein.
Les 9 vies du chat donnent le privilège de se croiser plusieurs fois.
Un graow de moi, pour toi.
Jeter l'argent par les fenêtres de l'Elysée.
Et s'envoler.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

A quand les 40 ans du premier pas de la femme vers l'homme ?

pillou a dit…

ça dépend de quelle femme il est question ; personnellement, j'ai parfois un peu mal aux pieds...