dimanche 11 janvier 2009

Somme of goude (ré)solutions for a new life en année 9

Donc, cette année, je décide de …
Ne râler que 182,5 fois, c'est-à-dire uniquement un jour sur deux.
Ne plus attendre qu’un nain connu m’offre des fleurs, de tester l’effet magique d’Impulse ou de me les offrir moi-même pour ne pas être déçue.
Ne plus dire « WOooooh putain ! » toutes les 3 phrases en dehors du périmètre du bois de Boulogne et de remplacer par « putain ! » tout court.
Monter sur la balance toute habillée une fois sur deux pour me faire croire que j’ai maigri.
Ne plus traiter de connards les trous du cul en 4x4 mais de les traiter juste de trous du cul.
Ne pas reprendre un chat, même si j’en meurs d’envie pour la ronron-thérapie, et que ça me changerait des dialogues avec mon cactus.
Ne jamais lâcher l’affaire, quelle que soit l’affaire.

Je décide aussi de …
Brûler toutes mes listes de résolutions prises de 2000 à 2008.
Continuer à trouver que le rose pâle est la couleur du jambon de Paris.
Dire « non merci MADAME ! » aux jeunes apprenties pharmaciennes d’à peine 18 ans qui voudront me fourguer des échantillons de crème anti-rides au collagène.
Commencer à penser que la pluie ne mouille pas quand je suis en scooter sous l’orage, pour voir si je m’auto-sèche avant d’être enrhumée.
D’aller une seconde fois chez le coiffeur…
De voter aux européennes.

Et, à nouveau, je décide …
De m’acheter une moto.
De savoir voir, écouter, accueillir.
De trouver les mots qu’il faut.
De viser le zénith, intérieurement.
D’être prête à tout.
De n'être jamais vaincue par moi-même.
De ne jamais céder un millimètre de territoire à la peur, cette garce qui verrouille tout.
Et de trouver toujours du courage.

Je me promets de …
Croire que les auteurs des dialogues d’Alison et Jo Dubois dans Médium sont un couple dans la vraie vie, et que le couple qu’ils font exister existe réellement.
Rebaptiser mes bouillottes avec des noms de chiens, comme Couilledor, Bouldodor ou Caninovor, et de ne pas avoir peur de finir seule et dévorer par eux, comme Bridget Jones avec son berger allemand.
Voir le verre à moitié plein et même doublement, surtout quand je décide de finir totalement éthylisée.
Choisir de partager ma vie plutôt avec un mec qu’avec un chat, même si le chat communique vachement mieux ses sentiments qu’un mec (Hélas, le chat ne passe pas non plus l’aspirateur, laisse des poils partout et non pas principalement dans la baignoire ou le lavabo … Par contre, l’avantage est que le chat ne pisse pas autour de la cuvette des toilettes, mais bon, en même temps, les cailloux … ce sujet demande une longue réflexion qui se poursuivra au moins jusqu’en 2010 …).
Trouver que de prendre un demi râteau c’est un très bon début pour cultiver mon jardin.
D’arrêter de chercher midi à 14h, parce que c’est à 13h30.
De ne jamais oublier que le soleil est toujours derrière des nuages.
D’apprendre à George Clooney à dire « euh…. à qui le tour ? » pour que les copines en profitent.
Ah, et d'aider Obama à sauver le monde dès qu'il entre en scène le 20 janvier (en même temps, on l'a pas totalement attendu, mais bon, nous ne sommes pas sur le même terrain de jeu ... Voir gicler W, quel pied. Et nous, pour l'après nain de jardin hyper-actif et névrosé, on a qui ? arf)

Également, je fais et refais le vœu de …
Douceur.
Continuer à travailler de moins en moins pour gagner de plus en plus, ce qui entre en résonance avec « donner le meilleur de soi-même en étant payé(e) à sa juste valeur ».
Continuer à penser que d’avoir pour meilleur ami le mec qui est dans son lit c’est quand même l’idéal, parce qu’à 2 tout est pire en mieux (à comparer avec dormir chat + ronronthérapie + poils, ouhlala …).
Dire aux gens que j’aime que je les aime.
Cultiver l’amitié, encore plus, encore mieux.
Câliner les cicatrices, les miennes et celles des autres, avec la chaleur du baume du cœur.
Continuer à faire fleurir mes rêves.
Distribuer des sourires.
Mettre de la couleur.
Vivre - aussi - en tant qu’artiste, reprendre mes projets et continuer à ...
Donner sans compter.
Être comme si c’était le dernier jour de ma vie.

Et,
Flinguer l'inertie.
Avoir des jeux de mains qui sont en réalité l’antithèse des jeux de vilains.
Toucher des paires de fesses, parce que c’est rond et que ça porte bonheur.
Continuer à aérer la vie.
Toujours espérer.
Toujours oser.
Toujours dépasser mes limites.
Ouvrir ma vie encore en plus grand, au-dedans, pour vivre encore plus grand au-dehors.
Etre libre, de moi-même.

Et, plus que tout, de continuer à vivre, ici et maintenant, où tout est possible en un instant de vie.
De vie à vie, de coeur à coeur, une seule pensée traverse l'univers.
Bouddhiquement vôtre.

Merci à Daisaku Ikeda, mon maître en cette vie, qui, en ce début d’année, cite des écrits de Johann Wolfgang von Goethe :
« « Comment puis-je vivre heureux et longtemps ? »
Soyez toujours à la recherche de ce qui est le plus élevé :
Ce qui est élevé et inconnu apporte tant,
Et le temps et l’éternité ne lui imposent aucune limite. »

1 commentaire:

Anonyme a dit…

hi hihi j'adore..
faut que je relise en détail... dis t'es à Paname mi février ? j'ai envie de ne pas te rater cette fois ci...
un bisous
anne